top of page

Une innovation : le train d'atterrissage rentrant

Depuis quand ? Qui ?

          Les premiers à avoir eu l'idée de réduire la résistance due aux roues ont été les Français   Alphonse Pénaud et Paul Gauchot en 1876. En 1911 sur le monoplan allemand Wiencziers, est apparu le premier train d'atterrissage rentrant (plutôt repliable). Puis le pilote et ingénieur Américain James Martin plaça sur son Martin K-3 Kitten un train rentrant vers l’arrière. Pour l'industrie Française, le pionnier était Georges Messier qui a mit en place dans les années 1920,  une industrie du train d’atterrissage qui a eu un impact dans l'aviation.

​

Comment étaient-ils ?

          Au début, ils étaient manuels, les pilotes devaient tourner une manivelle afin de plier le train. Par exemple, sur le Grumman G5, le pilote devait faire 35 tours de manivelle et sur le Blériot 111, 96 tours.

Comment sont-il de nos jours ?

          Ils comportent des atterrisseurs principaux ou une roulette de queue, des roues pneumatiques, des freins, des systèmes d’orientations, de freinages, de contrôles, et de manœuvres. Plusieurs composants sont communs aux trains d'atterrissage. Notamment l'amortisseur qui permet d'absorber l'énergie de l'impact lors de l'atterrissage pour prévenir les chocs.

 

A quoi servent-ils ?

          Les trains d'atterrissage rentrants permettent d’effectuer des manœuvres au sol, d’atteindre les vitesses de décollage plus rapidement (c'est pour cela qu'ils se rentrent rapidement après le décollage et afin de prévenir tout accident), d’absorber l’énergie cinétique lors de l’atterrissage et freiner l’avion.

​

​

Comment sont-ils commandés ?

          Un  levier permet la rentrée et sortie des trains (au sol, celui--ci est bloqué). Un système manuel est aussi présent en cas de panne.

​

Quelles sont les conditions de certification et les risques ?

          Plusieurs tests on lieux : essai cinématique, test de charge et de fatigue, drop-test (limite de rupture) et  test en vol. Cependant, malgré tous ces tests, des risques sont toujours présents comme le cheval de bois ou l'effacement de la roulette de nez.

​

Comment va-t-il évoluer ?

          Actuellement le groupe Safran (un des plus grands constructeurs de trains d'atterrissages), réalise des études afin de concevoir un train d’atterrissage équipé de moteurs électriques, pour les déplacements au sol.

bottom of page